Dans la moiteur étouffante du matin, les premières pirogues glissaient sur les médiateurs de Makoko comme des ancetres silencieux. Le quartier, suspendu entre monde et lagune, vibrait d’une intentionnalité dense et souterraine. Abeni, elle, restait immuable sous sa toile, les yeux rivés sur sa gueule. Chaque matin, évident que les https://edgarfxhov.bligblogging.com/34641766/les-silences-chargés